Le bar ou loup

Présentation du bar

Sur les côtes du Languedoc et en Catalogne, on le trouve partout : dans les étangs et les canaux, dans les embouchures, sur les plages et dans les ports et environ jusqu'à 3 ou 5 miles des côtes, sur des fonds allant jusqu'à 50 mètres de profondeur.

En Méditerranée, la taille minimum de la prise est de 30 centimètres. On s'aperçoit que la taille du poisson varie souvent en fonction de la technique de pêche. Les prises pèsent généralement 2 kilos environ pour la pêche en flotteur avec des appâts comme des crevettes vivantes, toutefois, on relève dans certains cas des prises de 8 ou 9 kilos.

Efficace par mer agitée en bordure des estuaires, le lancer aux leurres souples ou rigides, ou encore la pêche au poissonet vivant de 10 à 20 centimètres de long permettent les plus grosses captures. Ces techniques permettent de ramener des spécimens entre 10 et 12 kilos, à Marseille on cite des bars allant jusqu'à 18 kilos. Alala, on les connaît ces marseillais...

On pêche le bar toute l'année sauf durant la période de fraie, mais généralement de janvier à mars le bar s'éloigne des côtes afin de se regrouper et de se reproduire sur les fonds de gravier. Pour sa capture, les pêcheurs font appel à une grande variété de techniques : surf-casting, flotteur lumineux ou non, lancer aux leurres, traîne...

Chassant souvent en bancs lorsqu'il est jeune, le loup finit par devenir solitaire avec l'âge. Sur la côte d'Azur on le rencontre un peu partout dans les zones rocheuses et les couloirs sableux. La traque du bar se pratique toute l'année, mais c'est lors des gros coups de mer d'automne qu'il se montre le plus mordeur. Les journées de pluies rendent l'eau plus trouble, ce qui permet de rendre l'espèce moins méfiante, et donc plus enclin à être capturé.

Indice de Pêchabilité : le bon moment pour pêcher le bar

Pour vous aider à partir au meilleur moment de la journée, nous avons créé pour vous un algorithme "temps réel" prenant en compte tous les paramètres mathématiques et scientifiques qui influencent le comportement du bar : les marées, la météo, la température de l'eau, la houle, le courant...

Cet algorithme - l'indice de pêchabilité du bar - a été validé par des chercheurs en agronomie et par des pêcheurs expérimentés (2 champions du monde de pêche nous ont aidé pour la création de cet algorithme).

Pêche du bar : en mars-avril

Les mois de mars-avril marquent le début de la saison du bar : ces derniers - qui s’étaient retirés au large pendant la période hivernale - se rapprochent des côtes dès le début du printemps.
Il reste au semi-large dans des eaux assez profondes, souvent le long des plateaux rocheux ou près des pointes rocheuses.
Il se nourrit d’éperlans, de lançons ou de petit maqueraux.
(Cf. Pêcher le bar aux leurres souples).

Pêche du bar : De début mai à fin juillet

En début de saison, les bars fréquentent principalement le petit large. Puis, ils se rapprochent des côtes dès le début du mois de mai jusqu'à fin juillet voire septembre dans certains endroits notamment dans les zones de conchylicultures dont les parcs à huîtres. Ces mollusques en période de reproduction libèrent leur laitance et donc attirent de nombreux animaux qui serviront de nourriture aux crevettes, crabes et alevins. Cette abondance de nourriture est une aubaine pour les bars.

Dans la deuxième moitié du printemps, les bars se prennent de plus en plus fréquemment à la côte. Durant le mois de juin, les bars sont très actifs et recherchent le lançon sur les plages et les bancs de sable.

À la saison chaude, les bars entrent dans une torpeur diurne qui peut gêner le pêcheur. Il faudra s'adapter, notamment en pêchant très tôt le matin et à la tombée de la nuit, périodes où les bars redeviennent particulièrement actifs. En été, les bars sont actifs au crépuscule. À ce moment, le bar peut sans problème se pêcher au leurre de surface (Cf. La pêche du bar au leurre de surface).

Le sprat est arrivé sur les côtes, la bonne technique est donc de repérer les chasses et d'y lancer son leurre. On peut pratiquer le bar depuis le bord (Cf. Pêcher le bar au leurre du bord) comme en bateau.

Pêche du bar : en août

Début août, souvent après la première grande marée, les bars viennent plus volontiers sur les plages en journée pour y trouver des lançons, crabes, petits poissons plats, et la nuits des encornets.

En cette saison, les bars sont particulièrement agressifs tôt le matin ou tard le soir.

Pêche du bar : de septembre à novembre

Les touristes s'en sont allés, les scooters des mers et les skieurs avec. Il fait nettement moins chaud, les bars vont petit à petit revenir à la côte. En octobre, le bar préfère retourner chasser au petit large où lançons, tacauds, merlans et petits maquereaux abondent.
C’est durant cette période que l’on pêche les plus gros bars si l’on a un bateau.

Pêche du bar : en décembre

Courant décembre, on retrouve en Bretagne de très gros bars à la côte sur les plages et les estuaires. Fin décembre et début janvier, la recherche de nourriture se ralentit. En dessous d'une température d'eau de 12°C le bar à tendance à se cantonner au fond. Lorsque la température descend en dessous de 7°C le bar ne s'alimente plus.

Pêche du bar : de fin décembre jusqu'à mars-avril

On parle alors de la saison de fraie. Pendant cette période, le bar se reproduit. A ce moment, les bars se regroupent au large en énormes bancs pour frayer ; ils disparaissent pratiquement complètement des côtes. La pêche du bar l'hiver est souvent peu rentable. Cependant, au début de l'hiver, il reste encore des bars actifs à capturer. On peut notamment les rechercher en surfcasting (Cf. Pêcher le bar en surfcasting).
Pensez à limiter vos captures en pratiquant le no-kill et surtout, relachez les poissons non maillés. Vous regretterez de ne pas l’avoir fait quand dans 10 ans, vous n’aurez plus rien à pêcher !

NOUVEAU ! Découvrez la pêche du bar depuis le bord en vidéo :